Bouturage et oielletonnage.............

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Drageonnage, oeilletonnage

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Drageonnage et œilletonnage : 2 méthodes de reproduction par division

Certaines plantes produisent des rejets à partir d’yeux dormants présents sur leurs racines qu'il est possible de détacher et de repiquer afin d'obtenir de nouveaux plants à l’identique du pied-mère.


Ces opérations de multiplication végétative s'appellent :

• œilletonnage lorsqu'il s'agit d'une pousse se développant sur la racine principale à la périphérie de la touffe et qu'on appelle œilleton ;
  
• drageonnage lorsqu'il s'agit d'une pousse se développant sur une racine latérale traçante, un peu éloignée du pied mère, et que l'on appelle drageon.
  

Attention : les drageons issus de plantes greffées seront identiques au porte-greffe et non au greffon.

Le drageonnage

Quelles plantes ?

Les plantes drageonnantes sont nombreuses. Parmi elles, le lilas, le framboisier, le noisetier, le prunier, le bambou... mais aussi des herbacées comme l'estragon, la camomille romaine, le physalis...

La méthode

Le drageon d'une plante est facilement repérable et divisible. Il se compose d'une tige feuillée poussant à proximité du sujet ainsi que de racines qui lui sont propres. Pour détacher l'ensemble de la racine latérale, il faut :

1. Bien dégager la racine traçante à l'aide d'une fourche bêche (pour les arbres et arbustes) ou d'un transplantoir (pour les herbacées). Certains drageons, profondément enterrés, nécessitent de creuser tout autour : il convient alors de faire attention de ne pas endommager les racines.
   
2. Séparez le drageon du pied mère en coupant la racine latérale à l'aide d'une bêche bien affutée ou d'un sécateur.
   
3. Replantez aussitôt le nouveau plant obtenu à l'endroit souhaité ou dans un pot en attendant le bon moment pour la transplantation.
   

L'œilletonnage

Quelles plantes ?

Les plantes produisant des œilletons sont moins courantes que celles qui produisent des drageons. Parmi elles, on trouve le bananier ou le palmier. Au jardin potager, l'œilletonnage concerne principalement l’artichaut.

Exemple : l'oeilletonnage de l'artichaut en pratique

1. Fin mars début avril (septembre dans le sud de la France), retirez un peu de terre autour d'un pied d'artichaut bien installé pour faire apparaître les racines et repérer les plus beaux oeilletons situés en périphérie, de jeunes pousses de 4 à 5 feuilles. Laissez de côté les gros œilletons : ils sont très durs à couper.
   
2. Passez la lame d'un outil coupant (bêche, serpette, couteau) entre l'œilleton et le pied mère pour les détacher l'un de l'autre, en tranchant net le long du pied mère pour prélever une petite partie de la souche (pas trop grosse pour éviter de trop blesser le vieux pied), avec des radicelles, nécessaires pour une bonne reprise.
   

1. Supprimez les radicelles et les feuilles abîmées, raccourcissez les radicelles trop longues et coupez d'1/4 le feuillage si l'œilleton a peu de racines (dans le cas contraire, l'habillage n'est pas nécessaire).
   
2. Si les risques de gels sont écartés, replantez les œilletons directement en terre en respectant une distance de 1m en tous sens. Sinon, placez-le dans des pots (godets) remplis de terreau en attendant des jours plus chauds : l'artichaut est une plante frileuse.
   

Bonjour,

Merci Pollen pour cet article des plus inintéressant.

C'est vrais que l'on ne connait pas forcement la différence entre drageonnage et œilletonnage.

Quant on me parlait d’œilletonnage, je ne voyais pas vraiment de quoi on parlait sauf que c'était spécifique des artichauts.

a+

Je ne connaissais pas du tout l'oeilletonnage alors que les drageons c'est courant.

En ce moment,des drageons de lilas prospèrent